Conservation et préservation de la ville de Constantine, Algérie
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Le programme d'activités à Constantine s’inscrivait dans le cadre du projet intersectoriel « Gestion durable du patrimoine mondial pour la réduction de la pauvreté » lancé en 2002, sur le thème de l’éradication de la pauvreté et de l’extrême pauvreté à travers la mise en valeur et la gestion des ressources culturelles.
Constantine, en Algérie, est l’une des plus anciennes cités du monde. Fondée par Les Numides, et devint sous le nom de Cirta (Taseret, signifiant le moulin).
, la capitale du royaume Numide. Totalement détruite par Maxence en 311 ap. J.-C., elle fut reconstruite peu de temps après par l’empereur Constantin qui lui donna son nom. Constantine a conservé les témoignages historiques de trois millénaires de présences numide, romaine, musulmane, ottomane et coloniale. Sa vieille ville est classée patrimoine national algérien depuis décembre 2004.
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Les villes de Constantine, Algérie, et Grenoble, France, sont jumelées depuis 1999. Depuis 2002, elles sont engagées dans des actions techniques de coopération décentralisée qui se sont étendues au fil des ans à cinq volets : coopération institutionnelle, développement économique, société civile, jeunesse et santé. En 2003, une mission technique a pointé la nécessité d’ajouter un nouveau volet « patrimoine » à la coopération décentralisée entre Grenoble et Constantine, et de concentrer les actions de celui-ci sur la vieille ville de Constantine, patrimoine exceptionnel menacé de disparition.
En janvier 2005, une autre mission a permis d’identifier les partenaires susceptibles de porter le projet-pilote « Patrimoine et lutte contre la pauvreté » à Constantine. Outre le ministère des Affaires étrangères impliqué dans l’élaboration du projet, le Président de l’Assemblée populaire communale de Constantine et la Ville de Grenoble ont témoigné leur intérêt. L’Université de Rome III a établi un plan de conservation urbaine en liaison avec la Cellule de réhabilitation de la vieille ville. L’équipe italienne a réalisé un inventaire du bâti du centre historique ancien et a proposé un périmètre de sauvegarde. Enfin, la mission a insisté sur le besoin urgent de mettre en place à Constantine un outil de planification territoriale semblable au SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) français, afin que les nouvelles constructions sur les flancs de colline ne portent pas atteinte à la valeur paysagère de ce site spectaculaire et afin d’améliorer les liaisons entre Constantine et les villes satellites.
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Suite aux échanges, au travail et aux missions effectuées précédemment, en janvier 2006, une mission technique a été organisée conjointement par la Ville de Grenoble et par le Centre du patrimoine mondial, dans le cadre de la Convention France-UNESCO, pour évaluer l’état d’avancement des différents volets en cours de réalisation dans le cadre de la coopération décentralisée. Concernant le volet « patrimoine », les autorités municipales ont transmis à la Ville de Grenoble le plan de sauvegarde réalisé par l’université de Rome III.
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L’intérêt de ce projet a été de sensibiliser les autorités à différents échelons à la prise en compte de la valeur du patrimoine dans les actions initialement centrées sur l’environnement économique, social et institutionnel.


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