Le symbole amazigh dans la correspondance secrète d'Ahmed Bey.
Le symbole amazigh dans la correspondance secrète d'Ahmed Bey. 1--312
°°°Le code amazigh était présent dans la correspondance secrète de Hajj Ahmed Bey, le souverain de Baylek dans l'est de l'Algérie. Abdel Karim Bejaja a découvert un document contenant un code secret contenant 30 symboles interprétant 28 lettres de la langue arabe, que Hajj Ahmed utilisé dans sa correspondance avec Hamdan. Khoja, le propriétaire du miroir, est l'une des personnalités politiques influentes qui plaidaient pour le Bey à Paris et à Istanbul.
°°°Les symboles qui ont été utilisés dans ces correspondances secrètes, dont beaucoup étaient inspirés de l'écriture amazighe Tifanagh (selon le document), preuve que les Baylek de l'Est (Sirta dans l'Antiquité) connaissaient la langue dans laquelle les ancêtres communiquaient et grâce à cette correspondance, le colonisateur a pu découvrir la vérité.
°°° Bajaja Abdel Karim présente sa position sur la question de l'écriture dans laquelle est écrite la langue amazighe, et bien qu'elle soit cohérente avec la nécessité de réévaluer la culture amazighe comme une exigence nationale urgente, elle n'est pas compatible avec la les tenants de la thèse de l'utilisation de la lettre latine pour l'écrire sous prétexte d'ouverture sur le monde extérieur, car cet argument est faible, Cela nous rend vulnérables à changer nos lettres pour chaque nouveau don culturel qui triomphe des autres. Où est la trace de notre identité là-dedans ?
Selon lui, il n’y a que deux solutions à ce dilemme :
1- Utilisez l'alphabet original (Tifnagh) et complétez la recherche pour éviter toute déficience de celui-ci.
2- L'utilisation de l'alphabet arabe, comme cela s'est produit sous le règne des États almoravides et almohades amazighs
____________________________________________
Abdel Karim Bejaja, chercheur, écrivain, ancien directeur général des Archives nationales algériennes de 1992 à 2001, gouverneur des archives régionales de l'État de Constantine de 1974 à 1991. Le texte est tiré de son livre : La Bataille de Constantine 1936/ 1937, pages 142, 13.
[2] Voir à ce sujet : Carette (M.E.) “Algérie” paru en 1848, réédité par Bouslama, Tunis, 1980 ; se référer aux pages 94 - 95 et 96, où sont décrites les péripéties de la “découverte” de l’alphabet libyque ancien en 1631, en 1822, et au début de la période coloniale.
[3] Carette avait constaté dans les années 1840 que l’alphabet arabe servait également pour l’écriture du berbère, au lieu et place de l’alphabet amazigh original

Tayeb ait Hamouda