Hier nous a quitté Rabia Sellami, originaire du même patelin que le sinistre sanguinaire Antar Zouabri !
Une figure de proue de la résistance contre le nouveau fascisme islamiste !
Pire que tout les mouvements totalitaires qu'a connu l'humanité jusque là... Car à la différence de ces derniers, les islamistes refusent, par lâcheté et par calcul politicien, d'assumer leurs crimes, ils préfèrent les imputer au pouvoir !
Et pour leur permettre de revenir en force sur la scène politique, l'Europe et pétrodollars du golf se sont relayés, via la propagande de leurs médias, pour imputer les crimes islamistes (tous sans exception) au pouvoir !
Mais ceux qui étaient sur le terrain, ceux qui comme moi, ont vécu cette tragédie, savent qui sont les commanditaires et qui tuaient et posaient les bombes !!!!

Une brave dame vient de nous quitter.
Une mère courage dont l'histoire, la vraie , l'authentique , pas l'officielle, la mensongère , celle écrite par roitelets et leurs serviteurs, mais celle du peuple, des petites gens, qui vont continuer de raconter à leurs enfants et petits enfants, les actes héroïques, de la famille Sellami de haouch el gros à Boufarik
Une femme qui a mené un combat encore plus dure que celui mené contre le colonialisme par les Moudjahidates .
parce que les ennemis, les égorgeurs, les tueurs, les violeurs, sont des algériens comme eux, des musulmans comme eux, des voisins à eux qui ont plongé tout un pays dans la barbarie par les discours haineux des islamistes devenus terroristes
la résistante la combattante, Rabiâ Sellami, nous a quitté aujourd'hui , tête haute comme elle l'a toujours été, ayant accompli le devoir d'avoir protégé , son pays, sa terre, son pays, son peuple
Repose an paix brave dame.
mes condoléances les plus attristées à mes amis et camardes, Mokhtar et Ahmed Sellami dont je partage la douleur
a son fils Fethi et à sa fille Hadjer et à tous les patriotes de la Mitidja et de l'Algérie qui viennent de perdre, une figure , une héroïne , une icône de la lutte contre le terrorisme islamistes et qui par leurs sacrifices ont sauvé l'Etat et la république algérienne
Pour ceux et celles de nos amis et surtout les jeunes qui n'ont pas connu cette période , je reproduis pour vous cet article paru dans le journal l'Humanite
ALGERIE Rabia: même les enfants savent qui tue
Vendredi 6 Mars 1998
"LA nuit où les intégristes ont attaqué la maison de Rabia Sellami, en 1993, ils ne s'attendaient pas à subir un tel revers. Accueillis par des cocktails Molotov, ils ont dû fuir. "A la tête des assaillants, j'ai reconnu Antar Zouabri (actuel chef national du GIA Ä NDLR) et son frère. Il fallait les voir détaler." Veuve, quarante-cinq ans, mère d'une petite fille de dix ans, Rabia dit son indignation: "Quand j'entends cette campagne qui s'est développée en Europe et qui jette le doute sur les véritables auteurs des massacres, je réponds, allez interroger les gens. Tout le monde a vu qui tuait. Même les enfants le savent. Ce sont les intégristes et parmi eux des voisins, des connaissances." Zouabri était son voisin dans le village de Haouch-El-Gros, à cinq kilomètres de Boufarik, dans la Mitidja. Du haut de sa terrasse d'où elle jetait les bouteilles incendiaires, elle voyait distinctement ses agresseurs.
Si elle conserve en permanence un arme sur elle, Rabia, femme au foyer, analphabète, consacre toute son énergie à sortir de l'isolement les jeunes filles du village, notamment celles qui ont dû quitter prématurément l'école, sous les menaces islamistes ou à la suite d'une décision paternelle. Elle a créé depuis un an l'association Femmes-avenir.
PREMIERE initiative: l'ouverture d'un atelier de couture dans un hangar, à quelques pas de chez Rabia. Une trentaine de jeunes femmes s'y activent avec assiduité. Cet atelier, c'est déjà un signe d'accalmie. La vie reprend un cours normal dans ce bourg martyr, contrôlé par les intégristes entre 1993 et 1995, libéré par un groupe de patriotes dirigés par Mohamed, l'époux de Rabia. Il a été tué au combat.
Chez Rabia, dans le salon aménagé de façon traditionnelle, tr"ne la photo du mari défunt. Un héros honoré dans tout le village. Sur le mur, Rabia Sellami montre l'impact des rafales de mitraillette tirées lors de la fameuse attaque de 1993: "Je laisse comme ça les marques des balles. Je les effacerai seulement le jour où le terrorisme sera définitivement vaincu."
M. K.
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la résistante la combattante, Rabiâ Sellami, Oo12