Du dinar romain au dinar algérien, des cambistes du square Port-Saïd aux fluctuations actuelles des cours, l’histoire de la monnaie nationale est une longue histoire. Qui n’est pas terminée.
Pièce de l’époque de Syphax
DU COQUILLAGE ORIGINEL AU DINAR DÉVALUÉ
Retour sur les premières pièces algériennes, de l’antiquité à aujourd’hui, en passant par toutes les époques où chaque colonisateur a tenté d’imposer sa propre monnaie.
Cœur battant d’Alger, square Port-Saïd. Des jeunes et des moins jeunes agitent des liasses de billets aux yeux des automobilistes qui passent en ralentissant pour les inviter à la transaction. Dinars, euros, dollars et, depuis quelque temps, du yuan chinois et de la lire turque. Au dernier fixing, l’euro, monnaie de référence, est coté à 170 DA, même si sa valeur oscille ces derniers temps, légèrement hésitante face à l’offensive des pouvoirs publics qui comptent bien installer des bureaux de change officiels en augmentant les marges des cambistes qui voudraient intégrer la légalité. Hésitante tout comme les nombreux changeurs clandestins, disparaissant parfois après une rafle de la police pour réapparaître juste après. Mais pourquoi ici ? Du temps des Turcs, le square était un dépotoir géant, cour des miracles et lieu de rencontre des mendiants, sorciers, musiciens ambulants, cuisiniers en plein air et vendeurs de tout, jusqu’à la deuxième moitié du XIXe siècle où il devient sous les Français la Place de l’Opéra et l’entame des quartiers chics de la rue d’Isly. C’est d’ailleurs sur ce square que le maréchal Randon fit amener en 1858 le célèbre prestidigitateur Houdini afin d’y faire une grande représentation publique pour contrer les sorciers indigènes qui avaient une grande influence sur les populations et démontrer ainsi la supériorité de la magie de l’Occident. Aujourd’hui, les sorciers du marché sont toujours là et il faut bien avouer que la magie de l’euro reste supérieure à la réalité du dinar, attirant les voyageurs, affairistes et petits porteurs. Dinar ? Mais qu’est-ce que le dinar ?
Solidus et demi de Constantin
Denarus solidus
On croit habituellement que le dinar est une monnaie arabe, de par le son qu’il émet en le prononçant et sa large diffusion dans les pays arabes. Mais en réalité, le dinar est romain, le denarus, qui signifie dizaine (1 denarus valant 10 as, soit 4 sesterces), monnaie qui avait cours au Maghreb et dans tout l’empire romain, frappée vers l’an -260, juste avant la première guerre punique. C’est ce denarus qui deviendra plus tard le dinar en recoupant une autre histoire, celle de la conquête de l’empire byzantin qui occupait le Maghreb par Abou Mouhadjir Dinar en l’an 677. Le dinar fut adopté au Xe siècle sous Abderrahmane III, de l’Andalousie à la Mésopotamie, originellement frappé d’abord en Syrie sous Abdel Malek. Le dinar est donc romain mais comment faisait-on avant ?
La monnaie de sa pièce
Avant le square et ses sorciers, Alger existait déjà sous la forme d’une localité des tribus amazighes Maghraoua et d’une ville phénicienne, i-kosim, qui deviendra l’Icosium romaine. Des premiers coquillages et pierres précieuses utilisés comme monnaie, l’Algérie a ainsi connu diverses monnaies : phénicienne, punique, numide – avec des pièces à l’effigie de Massinissa et Juba –, romaine, byzantine, arabe et turque, sous la forme de la piastre ottomane, puis française avec ses francs, encore utilisés aujourd’hui dans la terminologie, 1000 francs (alf fracs) valent 10 dinars. C’est la puissance économique qui définit la monnaie, et au temps des Numides, de par les nombreuses transactions commerciales avec la riche Carthage ainsi que les métissages entre les deux peuples, les monnaies de cette période sont puniques en majorité, monnaies frappées à partir de la fin du IVe siècle avant l’ère chrétienne, ou numides mais d’influence punique avec les portraits de Massinissa et Juba dotés de leurs insignes royaux mais aussi le cheval, souvent présent dans les pièces, représentant les fameux cavaliers numides servant dans l’armée carthaginoise. Avec la victoire romaine, la monnaie change, là aussi pour les besoins commerciaux, qui se sont orientés vers Rome après la destruction de Carthage en 146 avant l’ère chrétienne. L’Algérie devient romaine et le dinar s’impose, qui deviendra le denier en Europe romaine.
Une face latine, une face arabe
Mais tout n’est pas terminé, si en l’an 30 le Maghreb abandonne sa monnaie punique et voit le dernier (denarus, dinar) frappé à Rome circuler avec sa tête d’Apollon sur la face avant et le sacrifice d’une chèvre sur l’autre face, les Numides reprennent la fabrication de la monnaie locale vers le IIIe siècle, des sesterces frappés de l’empereur de Rome mais aussi de vieilles divinités punico-phéniciennes comme Hammon-Baal et parfois les empereurs amazighs. A l’ex-square Port-Saïd, l’histoire se poursuit et les Vandales débarquent, ne changeant pas le système de monnaie mais y gravant l’effigie du roi du moment, avec sur le revers la date correspondante de l’année de son règne. Les Byzantins arrivent, gardant le même principe, en y ajoutant toutefois les symboles de la chrétienté. C’est cette monnaie qui va être conservée avec l’arrivée des musulmans qui retirent les références chrétiennes pour y graver des légendes religieuses en arabe, traduites du latin, ou comportant les deux alphabets d’une face à l’autre, pour garder une unité commerciale avec les temps précédents. Les dates gravées changent, c’est l’apparition au Maghreb du calendrier musulman hégirien, puis la chahada, profession de foi et premier pilier de l’islam, apparaît sur les pièces. Les Abbassides y gravent ensuite le nom de leurs souverains sur ce qui est encore le dinar et les Aghlabides y inscrivent leur devise : «Muhammad rassoul Allah arssala houbi lhouda wa dine al-haq liyodhira houala al-dine kouli» (Muhammad messager de Dieu, c’est Lui qu’Il a envoyé avec la guidance et la religion du vrai pour faire prévaloir celui-ci sur la religion en entier), et sur l’autre face : «Bismallah doriba hadha al-dainar sanat sitwa thamanine wa miataine» (Au nom de Dieu, ce dinar a été frappé en l’an 286 [de l’Hégire]).
Le boudjou du square
L’histoire de la pièce n’est pas terminée puisque l’Algérie reçoit ensuite la visite des Ottomans et le système monétaire change, adoptant celui du nouvel empire. La piastre turque débarque mais tout se complique. Cette monnaie est en réalité vénitienne (piastra signifie plaque en italien), pendant que le Dey d’Alger de l’ex-square bat sa propre monnaie indépendamment du sultan de la Sublime Porte, le réal drahem seghar, le réal boudjou et la plus petite des unités, le sequin soltani, des pièces au nom espagnol (le réal), dérivant de la présence espagnole à Alger qui a, par ailleurs, imposé l’idée de compter en doros (de l’espagnol douro, «dur », qui désigne ces petites pièces de 5 centimes). Et ce n’est pas fini, les Français colonisent l’Algérie, pour une histoire d’argent évidemment, et tentent d’imposer leur monnaie. Mais le pays est instable, économiquement perturbé et désuni, et les vieilles monnaies sont persistantes, des dirhams en monnaie marocaine sont utilisés à l’Ouest, des dinars tunisiens à l’Est, des piastres turques et des réals espagnols un peu partout. On compte en doros, en boudjous, en centimes, et pour compliquer encore plus le tout, des monnaies locales font leur apparition, comme celle de l’Emir Abdelkader, ainsi que de fausses pièces en provenance de Kabylie, gravées pour résister à la colonisation. Il a fallu aux Français beaucoup de temps, de patience et de ruse pour éliminer toutes ces monnaies datant de la riche histoire algérienne pour imposer le franc. D’abord, un franc algérien, uniquement valable en Algérie, destiné à éliminer le boudjou du square, puis le franc tout court, valable dans tout l’Empire. Suite de l’histoire, une fois que le franc est installé, à quelques coudées de l’indépendance, De Gaulle complique une dernière fois le porte-monnaie en 1960, introduisant le nouveau franc, valant 100 anciens francs et, en 1964, deux ans après l’indépendance, le dinar revient après une longue histoire, (re)devenu la monnaie officielle de l’Algérie. Mais jusqu’à aujourd’hui, les Algériens parlent encore en anciens francs, en dinars, en centimes, en doros et en chkara pendant qu’au square Port-Saïd, on compte en euros, même si on ne dit pas 170 pour donner la valeur (1 euro pour 170 DA) mais 17. Chacun comprendra l’unité.
Un nouveau dinar
Tout le monde le sait, y compris le gouverneur de la Banque centrale, le dinar a énormément perdu de sa valeur. A cause de cette forte dévaluation plusieurs experts préconisent d’instaurer un nouveau dinar, 1 dinar=100 anciens dinars, comme De Gaule l’avait fait avec le franc. L’idée est en discussion, en ces temps troublés où de la fausse monnaie est présente dans le marché, billets imprimés dans des ateliers mafieux en Europe, et même des pièces de 100 et 200 DA fabriqués en Chine puis importés par containers, il faut repenser la monnaie, fruit d’une longue et vieille histoire au moment où un mouvement amazigh autonomiste a décidé de mettre en circulation une monnaie amazighe. En attendant la monnaie électronique et le e-payement, qui tarde vraiment à s’installer, prions pour le dinar. Romain.
Chawki Amari
https://babzman.com/extrait-revue-2-lalgerie-et-sa-monnaie-une-histoire-tres-riche/?fbclid=IwAR0xyIwWHGx7KYiGjFUa9RKzyzi5eU9XvpNpZsg9GVa4ytAFWwc9LiU2z44
Pièce de l’époque de Syphax
DU COQUILLAGE ORIGINEL AU DINAR DÉVALUÉ
Retour sur les premières pièces algériennes, de l’antiquité à aujourd’hui, en passant par toutes les époques où chaque colonisateur a tenté d’imposer sa propre monnaie.
Cœur battant d’Alger, square Port-Saïd. Des jeunes et des moins jeunes agitent des liasses de billets aux yeux des automobilistes qui passent en ralentissant pour les inviter à la transaction. Dinars, euros, dollars et, depuis quelque temps, du yuan chinois et de la lire turque. Au dernier fixing, l’euro, monnaie de référence, est coté à 170 DA, même si sa valeur oscille ces derniers temps, légèrement hésitante face à l’offensive des pouvoirs publics qui comptent bien installer des bureaux de change officiels en augmentant les marges des cambistes qui voudraient intégrer la légalité. Hésitante tout comme les nombreux changeurs clandestins, disparaissant parfois après une rafle de la police pour réapparaître juste après. Mais pourquoi ici ? Du temps des Turcs, le square était un dépotoir géant, cour des miracles et lieu de rencontre des mendiants, sorciers, musiciens ambulants, cuisiniers en plein air et vendeurs de tout, jusqu’à la deuxième moitié du XIXe siècle où il devient sous les Français la Place de l’Opéra et l’entame des quartiers chics de la rue d’Isly. C’est d’ailleurs sur ce square que le maréchal Randon fit amener en 1858 le célèbre prestidigitateur Houdini afin d’y faire une grande représentation publique pour contrer les sorciers indigènes qui avaient une grande influence sur les populations et démontrer ainsi la supériorité de la magie de l’Occident. Aujourd’hui, les sorciers du marché sont toujours là et il faut bien avouer que la magie de l’euro reste supérieure à la réalité du dinar, attirant les voyageurs, affairistes et petits porteurs. Dinar ? Mais qu’est-ce que le dinar ?
Solidus et demi de Constantin
Denarus solidus
On croit habituellement que le dinar est une monnaie arabe, de par le son qu’il émet en le prononçant et sa large diffusion dans les pays arabes. Mais en réalité, le dinar est romain, le denarus, qui signifie dizaine (1 denarus valant 10 as, soit 4 sesterces), monnaie qui avait cours au Maghreb et dans tout l’empire romain, frappée vers l’an -260, juste avant la première guerre punique. C’est ce denarus qui deviendra plus tard le dinar en recoupant une autre histoire, celle de la conquête de l’empire byzantin qui occupait le Maghreb par Abou Mouhadjir Dinar en l’an 677. Le dinar fut adopté au Xe siècle sous Abderrahmane III, de l’Andalousie à la Mésopotamie, originellement frappé d’abord en Syrie sous Abdel Malek. Le dinar est donc romain mais comment faisait-on avant ?
La monnaie de sa pièce
Avant le square et ses sorciers, Alger existait déjà sous la forme d’une localité des tribus amazighes Maghraoua et d’une ville phénicienne, i-kosim, qui deviendra l’Icosium romaine. Des premiers coquillages et pierres précieuses utilisés comme monnaie, l’Algérie a ainsi connu diverses monnaies : phénicienne, punique, numide – avec des pièces à l’effigie de Massinissa et Juba –, romaine, byzantine, arabe et turque, sous la forme de la piastre ottomane, puis française avec ses francs, encore utilisés aujourd’hui dans la terminologie, 1000 francs (alf fracs) valent 10 dinars. C’est la puissance économique qui définit la monnaie, et au temps des Numides, de par les nombreuses transactions commerciales avec la riche Carthage ainsi que les métissages entre les deux peuples, les monnaies de cette période sont puniques en majorité, monnaies frappées à partir de la fin du IVe siècle avant l’ère chrétienne, ou numides mais d’influence punique avec les portraits de Massinissa et Juba dotés de leurs insignes royaux mais aussi le cheval, souvent présent dans les pièces, représentant les fameux cavaliers numides servant dans l’armée carthaginoise. Avec la victoire romaine, la monnaie change, là aussi pour les besoins commerciaux, qui se sont orientés vers Rome après la destruction de Carthage en 146 avant l’ère chrétienne. L’Algérie devient romaine et le dinar s’impose, qui deviendra le denier en Europe romaine.
Une face latine, une face arabe
Mais tout n’est pas terminé, si en l’an 30 le Maghreb abandonne sa monnaie punique et voit le dernier (denarus, dinar) frappé à Rome circuler avec sa tête d’Apollon sur la face avant et le sacrifice d’une chèvre sur l’autre face, les Numides reprennent la fabrication de la monnaie locale vers le IIIe siècle, des sesterces frappés de l’empereur de Rome mais aussi de vieilles divinités punico-phéniciennes comme Hammon-Baal et parfois les empereurs amazighs. A l’ex-square Port-Saïd, l’histoire se poursuit et les Vandales débarquent, ne changeant pas le système de monnaie mais y gravant l’effigie du roi du moment, avec sur le revers la date correspondante de l’année de son règne. Les Byzantins arrivent, gardant le même principe, en y ajoutant toutefois les symboles de la chrétienté. C’est cette monnaie qui va être conservée avec l’arrivée des musulmans qui retirent les références chrétiennes pour y graver des légendes religieuses en arabe, traduites du latin, ou comportant les deux alphabets d’une face à l’autre, pour garder une unité commerciale avec les temps précédents. Les dates gravées changent, c’est l’apparition au Maghreb du calendrier musulman hégirien, puis la chahada, profession de foi et premier pilier de l’islam, apparaît sur les pièces. Les Abbassides y gravent ensuite le nom de leurs souverains sur ce qui est encore le dinar et les Aghlabides y inscrivent leur devise : «Muhammad rassoul Allah arssala houbi lhouda wa dine al-haq liyodhira houala al-dine kouli» (Muhammad messager de Dieu, c’est Lui qu’Il a envoyé avec la guidance et la religion du vrai pour faire prévaloir celui-ci sur la religion en entier), et sur l’autre face : «Bismallah doriba hadha al-dainar sanat sitwa thamanine wa miataine» (Au nom de Dieu, ce dinar a été frappé en l’an 286 [de l’Hégire]).
Le boudjou du square
L’histoire de la pièce n’est pas terminée puisque l’Algérie reçoit ensuite la visite des Ottomans et le système monétaire change, adoptant celui du nouvel empire. La piastre turque débarque mais tout se complique. Cette monnaie est en réalité vénitienne (piastra signifie plaque en italien), pendant que le Dey d’Alger de l’ex-square bat sa propre monnaie indépendamment du sultan de la Sublime Porte, le réal drahem seghar, le réal boudjou et la plus petite des unités, le sequin soltani, des pièces au nom espagnol (le réal), dérivant de la présence espagnole à Alger qui a, par ailleurs, imposé l’idée de compter en doros (de l’espagnol douro, «dur », qui désigne ces petites pièces de 5 centimes). Et ce n’est pas fini, les Français colonisent l’Algérie, pour une histoire d’argent évidemment, et tentent d’imposer leur monnaie. Mais le pays est instable, économiquement perturbé et désuni, et les vieilles monnaies sont persistantes, des dirhams en monnaie marocaine sont utilisés à l’Ouest, des dinars tunisiens à l’Est, des piastres turques et des réals espagnols un peu partout. On compte en doros, en boudjous, en centimes, et pour compliquer encore plus le tout, des monnaies locales font leur apparition, comme celle de l’Emir Abdelkader, ainsi que de fausses pièces en provenance de Kabylie, gravées pour résister à la colonisation. Il a fallu aux Français beaucoup de temps, de patience et de ruse pour éliminer toutes ces monnaies datant de la riche histoire algérienne pour imposer le franc. D’abord, un franc algérien, uniquement valable en Algérie, destiné à éliminer le boudjou du square, puis le franc tout court, valable dans tout l’Empire. Suite de l’histoire, une fois que le franc est installé, à quelques coudées de l’indépendance, De Gaulle complique une dernière fois le porte-monnaie en 1960, introduisant le nouveau franc, valant 100 anciens francs et, en 1964, deux ans après l’indépendance, le dinar revient après une longue histoire, (re)devenu la monnaie officielle de l’Algérie. Mais jusqu’à aujourd’hui, les Algériens parlent encore en anciens francs, en dinars, en centimes, en doros et en chkara pendant qu’au square Port-Saïd, on compte en euros, même si on ne dit pas 170 pour donner la valeur (1 euro pour 170 DA) mais 17. Chacun comprendra l’unité.
Un nouveau dinar
Tout le monde le sait, y compris le gouverneur de la Banque centrale, le dinar a énormément perdu de sa valeur. A cause de cette forte dévaluation plusieurs experts préconisent d’instaurer un nouveau dinar, 1 dinar=100 anciens dinars, comme De Gaule l’avait fait avec le franc. L’idée est en discussion, en ces temps troublés où de la fausse monnaie est présente dans le marché, billets imprimés dans des ateliers mafieux en Europe, et même des pièces de 100 et 200 DA fabriqués en Chine puis importés par containers, il faut repenser la monnaie, fruit d’une longue et vieille histoire au moment où un mouvement amazigh autonomiste a décidé de mettre en circulation une monnaie amazighe. En attendant la monnaie électronique et le e-payement, qui tarde vraiment à s’installer, prions pour le dinar. Romain.
Chawki Amari
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