La France retire son ambassadeur en Algérie du service extérieur
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Une décision du gouvernement a été publiée au Journal officiel français aujourd'hui, vendredi, de retirer définitivement son ambassadeur en Algérie, François Gouette, du corps diplomatique.
Des observateurs ont lié la décision du gouvernement français au cas de la militante Amira Bouraoui
Et la décision du gouvernement français précise que « par arrêté du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, en date du 10 février, François Gouyet, ministre délégué, est autorisé à faire valoir ses droits à la retraite, dans la limite d'âge, à compter du 31 août 2023 ».
La décision ajoute qu'"à compter de cette date, François Gouyet sera écarté du corps diplomatique".

Le ministère français des Affaires étrangères n'a évoqué aucune raison de la décision de mettre à la retraite l'ambassadeur Gouyet, tandis que des observateurs lient son "renvoi" du corps diplomatique au cas de l'activiste Amira Poiroy, qui a provoqué une nouvelle crise entre l'Algérie et Paris.
Ce qui renforce la deuxième hypothèse de la décision française, c'est que l'Algérie accuse "des personnels diplomatiques, consulaires et de sécurité de l'Etat français" d'avoir participé à "l'évacuation secrète et illégale d'un ressortissant algérien dont la présence sur le territoire national est jugée nécessaire par une décision de la justice algérienne.
La source a ajouté que "dans ce mémorandum officiel, l'Algérie rejette cette évolution inacceptable et indescriptible", qui cause "un grand préjudice" aux relations algéro-françaises.
En 2020, l'ambassadeur François Guyet a reçu les lettres de créance pour succéder à son prédécesseur, Xavier Driancourt, après une longue période passée dans le service diplomatique français dans la région arabe et islamique.

Le cas de la militante Amira Bouraoui a pris des allures de crise diplomatique après la décision de l'Algérie de rappeler son ambassadeur à Paris pour consultations. Le ministère français des Affaires étrangères avait commenté le dossier en disant qu'il avait "abordé cette question en assurant la protection d'un citoyen français dans un cadre qui ne sortait pas de l'ordinaire".



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