Algérie : Abdelkader Bengrina lance une initiative politique « inclusive »
Algérie : Abdelkader Bengrina lance une initiative politique « inclusive » 1-511
Abdelkader Bengrina, inénarrable président du Mouvement El-Bina El Watani ( l’édifice national), a lancé ce samedi, une initiative « inclusive », qui regrouperait en son sein « toutes les forces vives et actives » de la nation, afin de « former un front national uni et solide ».
Un archétype de la régression nationale
C’est à l’occasion de l’ouverture du deuxième congrès du son Mouvement qui s’est déroulé au niveau du Centre international de conférences (CIC ) « Abdellatif Rahal », que M. Bengrina, a affirmé que la construction de l’Algérie Nouvelle prônée par le chef del’Etat, requiert « des efforts concertés de toutes les composantes vives du pays, pouvoir et opposition, partis, institutions et personnalités nationales pour former ensemble un front national uni qui servira de cadre à l’action collective », a-t-il indiqué devant les congressistes. L’intervenant, connu pour ses envolées folkloriques est l’archétype de ces islamistes de seconde main, longtemps entretenus par le DRS du général Mohamed Mediène dit Toufik. Une catégorie d’individus sans épaisseur avec une formation et des parcours ternes qui peuvent exécuter des injonctions les plus obscures. Bengrina est passé chez le parti des frères musulmans de Mahfoudh Nanah avant de migrer dans plusieurs autres niches politiques aux positions aléatoires voire franchement contradictoires. Une incohérence qui ressort de cette offre politique « inclusive » qui se décline aussitôt par l’invective.
Affidé puéril
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Bengrina s’en est pris « aux ennemis » et « traîtres » de l’Algérie. « Les ennemis de notre pays et les traîtres à la nation ne cessent de nous guetter, ourdir des complots et espérer que notre chute (…) à ceux-là, je vais dire qu’ils trouveront face à eux, un peuple vaillant, une armée forte et des services de sécurité dotés d’une force de frappe foudroyante », a-t-il prévenu.
En outre, Il a tenu à souligner que la stabilité que connaît l’Algérie malgré les contextes économique et sécuritaire qui l’entourent, est « le fruit du choix constitutionnel qui a épargné au pays les dangers qui menaçaient l’identité et la souveraineté de la nation algérienne », s’est-il félicité. Enfin, et comme attendu, l’infatigable laudateur a salué « les mesures prises par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour préserver la dignité du citoyen et atténuer les effets des crises sur lui, ainsi que sa considération pour la société civile, l’exercice des droits syndicaux et la promotion des libertés ».

Une posture qui ne rencontre pas l’adhésion de tous les membres de la nomenklatura : « ce n’est pas avec ce genre de vassaux que l’on pourra affronter les tornades qui attendent le pays », avait avoué il y a de cela une année un haut cadre du ministère de l’intérieur qui a déjà reçu Bengrina lors de ses précédentes pérégrinations politiques.
A noter que Bengrina a pu créer un parti alors que des figures militantes autrement plus crédibles de la scène politique algérienne se voient privées de ce droit depuis plusieurs années.


Source : sites Internet