Dolirhume, Humex et d'autres médicaments populaires pourraient causer des AVC, selon l'ANSM
Dolirhume, Humex et d'autres médicaments populaires pourraient causer des AVC, selon l'ANSM 1--1248
Alors que les températures commencent à chuter, l’ANSM enjoint la population à ne pas utiliser plusieurs médicaments très communs pour lutter contre le rhume.
L’été indien aura duré de longues semaines, mais à en voir le ciel ombragé et les températures affichées sur nos thermomètres, l’automne est bel et bien là. Comme chaque année, cette chute du mercure coïncide avec une recrudescence de maladies et troubles automnaux et hivernaux. Nez qui coule, toux, fièvre… le rhume s’installe et pour lutter contre lui, nous sommes nombreux à multiplier les comprimés. Un réflexe qu’il faudrait urgemment désapprendre, selon l’ANSM.
Dolirhume, Humex et d'autres médicaments populaires pourraient causer des AVC, selon l'ANSM 1-2595
Quelle est la mission de l’ANSM
Mais à quoi sert l’ANSM, pour commencer ? Selon son propre site officiel, l’Agence Nationale de Securité du Médicament et des produits de santé “est l’acteur public qui permet, au nom de l’État, l’accès aux produits de santé en France et qui assure leur sécurité tout au long de leur cycle de vie.”
Autrement dit, cette agence évalue les produits de santé et s’assure qu’ils ne représentent pas de danger pour leurs utilisateurs finaux, ou plus précisément, que la balance “bénéfice/risque” soit positive.
Des vasoconstricteurs dans la ligne de mire de l’ANSM
Fait rare : l’ANSM a pris une position forte en invitant les Français, sans détour, à “éviter les médicaments vasoconstricteurs par voie orale”. Ces produits de santé décongestionnants à base de pseudoéphédrine sont connus sous les noms d’Actifed Rhume, Dolirhume, Humex Rhume ou encore Rhinadvil Rhume.
Dolirhume, Humex et d'autres médicaments populaires pourraient causer des AVC, selon l'ANSM 1--1249
Disponibles sans ordonnance, ces médicaments très courants connaissent un succès fulgurant et sont consommés par de nombreux Français dès l’apparition des premiers symptômes du rhume. Or, selon l’ANSM, ils sont loin d’être sans risque et pourraient augmenter les risques d’AVC ou d’infarctus du myocarde.
“Le risque est très faible, mais ces événements peuvent se produire quelles que soient la dose et la durée du traitement”, précise l’ANSM dans un communiqué. Le rhume étant une affection bénigne guérissant spontanément, la balance bénéfice/risque serait donc négative et l’ANSM invite les Français à ne plus les utiliser, et préconise plutôt d’opter ces gestes en cas de rhume :
Humidifier l’intérieur du nez avec des solutions de lavage adaptées : sérum physiologique, sprays d’eau thermale ou d’eau de mer…
Boire suffisamment ;
Dormir la tête surélevée ;
Maintenir une atmosphère fraîche (18-20°C) et aérer régulièrement les pièces.

EXCLUSIF | Inquiète de la persistance d’effets secondaires rares mais gravissimes, alors que la pathologie est bénigne, l'Agence du médicament prend une position rare et recommande aux Français de ne plus consommer ces comprimés antirhume ⤵https://t.co/HQvTpaP261


Source : sites Internet