Marie est un nom amazigh


Marie est un nom amazigh 513


Le but de cette note est de prouver que ‘Marie’, le nom chrétien, est, en fait, amazigh.
Nous commençons par le nom d’une princesse égyptienne. Il s’agit de Mériamon. Le sens en est ‘L’aimée de dieu (ici, Amon)’. Il nous reste donc à trouver le sens de Meri, en liaison avec le verbe ‘aimer’. L’on sait que, dans l’écriture hiéroglyphique, il n’y avait pas de voyelles. Certainement, les écrits grecs et la comparaison avec des cas élucidés ont permis de fixer une prononciation du dit nom. Mais elle demeure conventionnelle, personne n’ayant jamais entendu parler un ancien Egyptien. Ceci permet de remettre en question le ‘é’ après le ‘M’, dans Méri. Nous proposons son remplacement par ‘a’, pour les raisons suivantes.
Le verbe ‘aimer’, en tamazight, se dit ‘iri’ ; et ‘Mari’, avec un m non emphatique, signifie ‘ce qui est aimé (ou désiré)’. Et l’on retrouve exactement ‘L’aimée de Amon (Mariamon)’. Il est d’ailleurs opportun de relever que la ‘a’, remplacé par le ‘e’, a été conservé dans Marie, Mary, Maria, Maryam, Marike, etc.
Il est aussi à signaler que Marie, Maryam et Maryama, ne seraient que différentes contractions (abréviations) du nom d’origine ‘Mariamon’ ; et pourraient donc remonter aux temps anciens. Avancer une autre interprétation c’est ignorer les liens très étroits, presque organiques, qui existent entre Tamazgha et l’Egypte ancienne. Il s’agit de transmission et de conservation. La confusion est à éviter avec un autre phénomène concernant la prononciation de certains noms, souvent associés uniquement à l’islam; et donc, de manière simpliste, à l’arabe. Ainsi, en est-il de Fadma et Zahra au Maroc ; aussi Salimata et Fatmatou, ou Aliyoun, au Sénégal ou en Mauritanie, etc. Dans ce cas, me semble-t-il, c’est le mot tel qu’il a été entendu selon son analyse grammaticale, par un novice non habitué aux règles de la grammaire arabe.
 

Hha Oudadess (Rabat)


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