Communiqué du Centre de la Mémoire Commune pour la Démocratie et la Paix sur des accusations infondées
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En s’apprêtant à lancer la 12e édition du festival international de cinéma et mémoire commune dont l’un de ses moments phares est la remise du prix international Mémoire pour la démocratie et la paix, et dans ces temps difficiles que vit l’humanité dans les zones de tensions extrêmes, notamment au Proche-Orient, le Centre de la mémoire commune pour la Démocratie et la Paix a fait l’objet d’accusations infondées proférées par une poignée de diffamateurs, visant le président du centre et tous les membres de son bureau national les accusant d’avoir reçu une aide financière de l’État d’Israël à l’occasion de l’organisation de la 12e édition du festival qui s’est déroulée à Nador du 11 au 16 décembre 2023.
Tout en rejetant en bloc ces allégations émanant de personnes qui ne jouissent d’aucune crédibilité et dont le seul but est d’écorner le succès d’une manifestation culturelle et cinématographique qui a pris de l’ampleur, le Centre déclare à l’opinion publique nationale et internationale ce qui suit :
1- Il condamne fermement cette ignoble campagne qui vise son président personnellement et met ses jours en danger ;
2- Il considère que la vraie cible de ce travail de sape est l’engagement inconditionnel et indéfectible du Centre qui défend la paix, la démocratie et les droits de l’homme et son appel continu à l’édification d’un monde plus équitable, exempt de guerres et de violations des droits humains ;
3- Il rassure l’opinion publique nationale qu’aucune relation, de quelque nature qu’elle soit, ne lie ni son président, ni les membres de son bureau national ni les membres de son comité scientifique à l’État d’Israël ou à l’une de ses institutions officielles ou non officielles ;
4- Il refuse catégoriquement de recevoir un soutien financier de n’importe quel pays qui viole les droits de l’homme et piétine sa dignité.
En contrepartie, il adhère à l’ensemble des initiatives officielles relatives à la crise du Moyen-Orient et salue hautement les positions en faveur du peuple palestinien de l’État marocain, des forces démocratiques et des défenseurs des droits de l’homme qui appellent à sauvegarder la dignité et la sérénité de la population dans la région ;
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5- Tout en reconnaissant avoir bénéficié du droit de réponse sur les pages du même journal électronique qui a diffusé, pour la première fois, cette information erronée, il se réserve le droit de recourir à la justice contre la republication de ces propos diffamatoires pour juguler toute tentative de porter atteinte à autrui sans preuve ;
6- Il exhorte les professionnels des médias, toutes catégories confondues, à s’assurer au préalable de la véracité des informations publiées pour éviter les incriminations gratuites qui risquent d’engager la sécurité des personnes et de leurs familles tout en les informant que celui qui parle dans la vidéo truquée véhiculée par les médisants est Yigal Bin-Nun, un historien juif marocain et non un militaire israélien, adepte de la paix et de la constitution d’un État palestinien libre et indépendant.
Ladite vidéo a été enregistrée au complexe culturel de Nador en 2014, à l’occasion de sa participation à la conférence intitulée « Les questions de la Méditerranée » dans laquelle il évoque le refus du centre cinématographique marocain d’accorder une aide financière au festival à cause de la décision du comité d’organisation de projeter le film Dans l’œil de la tempête qui appelle à la coexistence entre les Palestiniens et les Israéliens et l’établissement de la paix dans la région.
7- Il réprouve cette vile campagne en affirmant que les attaques abjectes ne l’empêcheront pas de poursuivre sa mission de contribuer à la construction et au maintien de la paix dans toutes les parties du monde, de défendre les nobles valeurs universelles, la liberté, la dignité et la démocratie, de consolider la culture des droits de l’homme et de mettre en valeur les expériences de la justice transitionnelle.
8- Il remercie toutes les personnes qui l’ont soutenu et fait montre de solidarité à son égard. Cette marque de sympathie l’assure de la justesse de ses actions et de son concours à la redynamisation, aujourd’hui, des contextes de paix par l’intermédiaire d’un travail intensif et collaboratif avec différents partenaires.
9- Il ne cessera jamais d’œuvrer, la main dans la main, avec les chantres de la paix quelles que soient leurs nationalités, leurs religions, leurs croyances ou la couleur de leurs peaux, de les accueillir dans n’importe quelle ville du Maroc, étant donné que notre pays est une terre de coexistence, de tolérance, d’équité et de réconciliation qui répand la paix dans le monde entier.
Il est à rappeler que le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix est une association nationale de défense des droits de l’homme avec des extensions internationales.
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Son premier souci est de participer, par le biais du festival international de cinéma et mémoire commune, qui est devenu depuis des années une rencontre mondiale de dialogue des cultures, de brassage des civilisations, de consolidation des valeurs universelles et des principes des droits de l’homme. Son prix international « Mémoire pour la démocratie et la paix » couronne celles et ceux qui consacrent leurs existences à défendre la dignité des individus et la vie dans un monde sans conflits armés ni violations des droits de l’homme.


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