L'imam arabophone en Kabylie, un agent efficace et arrogant de 
l'arabisation


L'imam arabophone en Kabylie, un agent efficace et arrogant de l'arabisation 683


Dans tous les pays, dans toutes les cultures et pour tous les peuples du monde, celui qui arrive dans un autre pays qui n'est pas le sien, chez un autre peuple qui n'est pas son peuple,  devrait faire l'effort nécessaire pour s’adapter à la culture, à la langue et aux us de celui qui l’accueille. En Kabylie, c'est l'inverse qui se passe !
L'imam arabophone envoyé dans un village kabyle n'a aucune intention de s'adapter ni aux us, ni aux coutumes et ni à la langue des kabyles. Il s'interdit même d'apprendre comment on dit « bonjour » en kabyle. Autour de lui un mur de mépris vis à vis de tout ce qui est kabyle. Il est accueilli excessivement bien et chaleureusement, il se pose d'ores et déjà en être supérieur qui ne peut s'abaisser à apprendre quelques mots dans la langue de ceux qui sont contents et subjugués de le compter parmi eux. Il ne peut s’abaisser au niveau de ces naïfs qui l’acclament innocemment. Il comprend cet accueil chaleureux comme une soumission, car sa référence à lui c'est sa propre culture : la culture bédouino-koreichite où la soumission du faible au puissant, de surcroît religieux, est de rigueur et fait partie de la normalité sociale. Dans notre culture amazigh, la soumission n'est même pas nommée car elle n'existe pas.
La gentillesse, l’hospitalité, la naïveté, la passivité, la lacheté font que c'est tout le village qui se met à lui parler en arabe, qui s'auto-arabise, il arabise ses mœurs et ses rituels, c'est le village qui s'adapte à l'invité, pas l'inverse !!  Un seul individu venu d'ailleurs altère tout un village, le transforme et le dénature. La tragédie est qu'il y a des centaines de milliers d'imams arabophones envoyés en Kabylie par des gens qui ne nous veulent nullement du bien.
Un Homme qui ne fait aucun effort pour s’intégrer au peuple qui l’accueille, ce peuple de naïfs qui lui ouvre la porte de sa maison, lui donne du travail, l’héberge et  le protège ; cet homme doit être chassé manu-militari du village sans aucune pitié, un coup de pied au derrière, qu'il aille expérimenter son arrogance ailleurs, qu'il aille propager sa langue et sa mentalité moyenâgeuse ailleurs. Nous ne sommes pas obligés de supporter l'insupportable, d’acquiescer face à tout ce mépris.  Cet homme ne mérite aucune bienveillance de notre part. Celui qui vient en Kabylie doit faire un minimum d'effort pour s'intégrer dans la société Kabyle, sinon qu'il reparte chez lui, nous  ne le retiendrons pas. Bon débarras ! 

La passivité et la tolérance feront de nous des esclaves de nos ennemis, et nous  finirons par disparaître de la surface de la terre. C'est leur rêve !


L'imam arabophone en Kabylie, un agent efficace et arrogant de l'arabisation 683