Kora Albira
 Kora Albira 11271
Kora Albira était un cadeau du calife omeyyade Al-Musta'in Billah aux tribus Banu Ziri Al-Sanhaji, qui l'ont aidé à accéder au trône lors du conflit du califat à Shawwal en l'an 403 AH.
Les Banu Ziri trouvèrent qu'El Birah, dans le conflit entre les Arabes et les Amazighes, était un site difficile à défendre, ils commencèrent donc à définir et à construire la ville de Grenade, et sa première fondation fut entre les mains des Zirides.
Zawi bin Ziri bin Manad Al-Sanhaji fut le premier de ses rois à l'époque des Taifas et il en fit la capitale de son royaume, mais son règne ne dura pas longtemps car il voyait que l'Andalousie était une terre de constante combattant, et que s'il résistait un jour avec son armée, il serait vaincu un autre jour, il traversa donc la mer en direction du pays de son peuple en Afrique en l'an 409 de l'hégire, où il fut reçu sur ses terres par son cousin Al -Mu'izz ibn Badis, le souverain de Kairouan. Avant son départ, Zawi avait nommé son neveu Habus bin Maksen bin Ziri comme souverain de Grenade, qui acheva sa construction, construisit son palais et fortifia ses murs. Puis il fut remplacé par Badis bin Habus, qui agrandit son architecture et la termina. pendant son règne. Grenade est devenue une grande ville ronde, les gens s'y sont installés et ont rejoint les célèbres villes d'Andalousie. Son autorité passa ensuite aux Almoravides, puis aux Almohades, jusqu'à ce que son statut passe finalement à l'État des Banu al-Ahmar, qui termina leur règne avec la chute.
Le royaume ziride de Grenade rayonnait de littérature, de science et de culture et fut témoin d'un mouvement économique et commercial rarement égalé, aidé par la richesse humaine qu'il comprenait de différentes races, dirigées par des Berbères, des Arabes, des métis, des juifs, des arabisants. , la secte nègre et la secte Saqlabi, en plus de la richesse matérielle provenant de l'abondance des métaux précieux, de la situation géographique importante et des terres agricoles, sa fertilité en faisait une force avec laquelle il fallait compter parmi les royaumes. Malgré la prospérité qui caractérisait cette période, les familles dirigeantes faisaient pression sur le peuple avec des impôts sous prétexte de guerre contre l'ennemi, tout en gardant leur argent dans leurs palais. C'est pourquoi la plupart des Andalous se réjouirent de l'arrivée des Almoravides, qui renversèrent Grenade les Zirides sous le règne de son dernier roi, Abdullah bin Balqin.
À cet égard, Ibn al-Khatib mentionne dans son livre « Al-Ihata fi Akhbar Granada » que lorsque les Almoravides entrèrent à Grenade, ils trouvèrent la richesse des Banu Ziri au-delà des mots pour la décrire : « J'ai enquêté sur ce qu'il y avait dans le palais, et ce qui semblait divertir le spectateur et horrifier l'esprit, c'étaient les bijoux, les munitions, les bijoux, les pierres précieuses, les rubis et les roseaux. » Des émeraudes, des récipients en or et en argent, des plats en cristal élaborés... et des Irakiens, de beaux vêtements, motifs, couronnes et rideaux.


Source : sites Internet