Le peuple algérien tient à ce que sa révolte ne se termine pas à l’égyptienne : il veut aller à la cause racine


Le peuple algérien tient à ce que sa révolte ne se termine pas à l’égyptienne : il veut aller à la cause racine 1820


Les algériens sont sortis encore une fois très nombreux ce vendredi 27 septembre 2019 pour la 32eme semaines consécutives pour dire non à la tenue des élections présidentielles fixée au 12 décembre prochain par le général Gaid saleh, le porte-parole actuel du régime après l’éclipse du président Bouteflika.
Ils ont déjà dit NON aux autres élections précédentes fixées par le même general, pour la seule raison qu’ils seront organisées par le régime qui a pris l’Algérie en otage depuis son Independence.
Avec les mêmes ingrédients, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. N’est-ce pas ? C’est exactement les choses qui ont avorté la révolte égyptienne, le régime Ssissi est belle et bien come le régime Moubarik, car les deux sont issu d’une même culture. Les résultats obtenus après trois ans l’ont aprouvé.
Pendant 32 semaines, soit 224 jours, c’est bientôt un an, et le régime algérien via son tient à ne pas céder et persiste dans la négation et le refus de la réalité telle qu’elle est. Ce qui divise aujourd’hui la société algérienne.
Cette division qui a tout de suite fait tache d’huile dans la presse nationale. Et cette photo le montre en claire : d’un côté le journal ENNAHAR du général Gaid Saleh qui montre à la une la photo du général avec une phrase du général « Nous avertissons les restes du gang à ne pas continuer à brouiller le peuple ». Il veut dire par brouiller, toute idée ou opinion qui n’est pas celle de l’armée, en langage des dictateurs cela à un nom : le brouillage.


Le peuple algérien tient à ce que sa révolte ne se termine pas à l’égyptienne : il veut aller à la cause racine 1821


Et de l’autre côté, le journal Liberté, qui titre à la une : « le peuple gagne la bataille d’Alger ». Car le général avait encerclé Alger et a annoncé l’interdiction d’entrer ou de sortir d’Alger comme faisaient les empereurs romains lorsqu’ils voulaient conquérir une ville, ceci pour réduire la masse des manifestants.



L'Algérie à l'aube d'une révolution ? (1/2)

Mais il n’a pas réussi, probablement le général avait supposé que l’arabisation de l’Algérie avait tué tous les gênes révolutionnaires du peuple nord-africain, les gênes de DIHIYA et Aksel. Il a tort.



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