Human Rights Watch appelle à une action internationale contre la junte birmane


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L’armée du Myanmar intensifie les attaques contre les populations civiles et poursuit les exactions et violations des droits humains. Human Rights Watch appelle l’Organisation des Nations-Unies, en particulier le Conseil de sécurité à mettre un terme à ces crimes contre l’humanité.
Au cours des derniers jours, une série de rapports a émergé sur les massacres horribles perpétrés par la junte militaire au Myanmar. Cette campagne de terreur se caractérise par une forte répression des résistants, issus des forces de guérilla locales anti-junte. En effet, plusieurs voix se sont levées à la suite du coup d’État de février dernier, ayant renversé le prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi.



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Le dernier massacre en date remonte au 07 décembre 2021, dans le village de Don Taw dans la région de Sagaing. Un raid militaire a visé des villageois, entraînant la mort de 11 personnes dont 5 enfants, ligotées, abattues puis brûlées. Des photos et vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux suscitant l’indignation. Le chef des Forces de Défense Populaire (PDF) Done Taw, un groupe auto-organisé de guérilla a déclaré que les 11 individus retrouvés ont été battus à mort avant d’être brûlés vifs.
Les Nations-Unies ont réagi par une déclaration dans laquelle elles se disent « consternées et alarmées par l’escalade des graves violations des droits humains au Myanmar ». Mais cela demeure insuffisant. Cette année en particulier a été marquée par le déploiement des forces armées du Myanmar dans les zones majoritairement habitées par des minorités ethniques. C’est le cas dans les États Kachin et Karen mais aussi dans l’État Rakhine.



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Outre la minorité musulmane des Rohingyas, de plus en plus de minorités sont visées par les massacres. L’armée a été impliquée en septembre dans des exactions contre l’ethnie Yaw dans le canton de Gangaw, et dans la région de Magwe. De nombreux civils ont été injustement tués au cours de ces attaques. Depuis la prise de pouvoir de la junte militaire, la paix et la stabilité sont menacées, et les droits humains davantage bafoués.
Human Rights Watch, organisation non gouvernementale de défense des droits de l’Homme, a lancé un appel aux gouvernements et organisations internationales, pour faire cesser les massacres des innocents. Elle propose d’imposer des gels d’avoirs afin de réduire les flux financiers vers la junte. Aussi, elle appelle le Conseil de sécurité onusien à renvoyer la situation au Myanmar devant la Cour pénale internationale, pour traduire en justice les commandants militaires impliqués dans crimes de guerre et autres abus.
La crise des Rohingyas a révélé au monde entier les atrocités commises par la junte militaire. Aujourd’hui encore, des civils sont pris pour cibles et les mêmes schémas se répètent en toute impunité. Il devient urgent de réagir à un moment où les droits de l’Homme sont de plus en plus menacés et des vies en jeu.














 

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