Le Conseil ministériel présidé par le Roi approuve l'utilisation du tamazight dans divers domaines de la vie nationale
Le Conseil ministériel, réuni mardi soir 18 octobre sous la présidence du Roi Mohammed VI, a été consacré à délibérer des orientations générales du projet de loi de finances pour l'année 2023, portant sur l'usage de la langue amazighe dans divers domaines de la vie nationale.
Le ministre de l'Economie et des Finances a présenté à Sa Majesté le Roi les grandes lignes du projet de loi de finances pour l'année 2023, selon un communiqué du porte-parole officiel du Palais Royal, Abdelhak El Marini.
Le ministre a souligné que ce projet a été préparé dans un contexte international instable, avec l'inflation et les perturbations des chaînes de production qui en découlent.
Les orientations générales du projet de loi de finances 2023 s'articulent autour de quatre grands axes :
• Premièrement : Consolider les piliers de l'État social : en délestant les différents volets des ateliers royaux pour généraliser la protection sociale, notamment en achevant la généralisation de la couverture maladie obligatoire pour toutes les catégories sociales, et la généralisation progressive de la compensation familiale, à travers une nouvelle approche au ciblage direct des groupes vulnérables, en s'appuyant sur la mise en place du registre social unifié, et en accélérant sa diffusion dans toutes les régions du Royaume.
Parallèlement, la réhabilitation du système national de santé se poursuivra, en augmentant les fonds alloués au secteur de la santé et de la protection sociale.
La feuille de route relative à la réforme du système d'éducation et de formation, à l'encouragement de la pleine participation des femmes dans tous les domaines économiques, à la sauvegarde de leurs droits et à l'intégration des personnes handicapées sera également activée.
Compte tenu de l'importance de faciliter l'accès au logement et d'assurer des conditions de vie décentes, un soutien direct a été approuvé par l'État dans ce domaine, au profit des groupes cibles.
• Deuxièmement : Relancer l'économie nationale par le soutien à l'investissement : en téléchargeant la nouvelle charte des investissements, et en mettant en œuvre les obligations établies dans le cadre des projets d'investissements industriels.
En application des instructions royales, le Fonds Mohammed VI d'Investissement sera activé et un nouveau dynamisme sera donné à l'investissement public, en l'orientant vers des projets d'infrastructures et des stratégies sectorielles ambitieuses, de manière à améliorer la compétitivité du produit national et à renforcer souveraineté nationale sur les plans alimentaire, sanitaire et énergétique.
Compte tenu du rôle du système fiscal pour relever les défis économiques actuels et atteindre les objectifs souhaités dans le domaine de la relance de l'économie, les exigences de la loi-cadre relative à la réforme fiscale seront activées, permettant une clarté de vision pour les acteurs économiques, par une réforme globale de l'impôt sur les sociétés, ainsi que des secteurs de la banque et de l'assurance, en parallèle Alléger la pression fiscale sur les salariés et les retraités de la classe moyenne.
• Troisièmement : la consolidation de la justice spatiale : en poursuivant le téléchargement de la régionalisation avancée, et un programme de réduction des différences spatiales et sociales.
L'administration sera également accélérée par la simplification des procédures et le lancement d'une nouvelle stratégie nationale de transition numérique, outre la poursuite des efforts dans le domaine de la décentralisation administrative et de l'utilisation de la langue amazighe dans divers domaines de la vie nationale.
Quatrièmement : Restaurer les marges financières afin d'assurer la pérennité des réformes : en mobilisant toutes les ressources financières disponibles, par une collecte serrée des prélèvements, en adoptant des mécanismes de financement innovants, en assurant la rationalisation des dépenses de fonctionnement de l'administration, en activant la réforme liée aux marchés publics, la loi réglementaire de la loi de finances, et réévaluer le portefeuille public et améliorer ses performances.
Le ministre a indiqué que ce projet est basé sur des hypothèses qui fixent le taux de croissance à 4%, le taux d'inflation à 2% et le déficit budgétaire à 4,5% du produit intérieur brut.
Le Conseil des Ministres a approuvé les orientations générales du projet de loi de finances pour l'année 2023.
Source : sites internet