ABDELKADER au pays des pyramides.


ABDELKADER au pays des pyramides.  772


Dans les années 1865, Abdelkader, l'émir, le soufi, le poète, mais aussi le franc-maçon, le soit-disant fondateur de l'Etat algérien moderne, mais qui a abandonné son pays natal, a reçu en cadeau, pour services rendus, une propriété de  73 hectares, sur les bords du Nil dans la pauvre Egypte tyrannisée par les Mammelouks.
L'Emir voulait cette propriété à vocation agricole avec demeures  de luxe  et jardins multiples, pour installer sa gigantesque famille de 50 membres avec ses 7 femmes dont 4 licites, donc les 3 autres non licites.
Insatisfait, il a protesté auprès de ses protecteurs français de la Société du Canal de Suez, représentant la puissance française au pays des pyramides, pour agrandir son immense domaine.
Il a proclamé pouvoir se contenter de 1200 hectares.
En Algérie, c'était les années de la famine, de la sécheresse du choléra et des sauterelles.
Des dizaines de milliers d'habitants des autres régions, chassés par la famine, sont venus se réfugier en Kabylie. Ils ont ainsi pu échapper à la famine et un génocide certains. Nos ancêtres savaient partager le peu qu'ils avaient et ces pauvres refugiés le savaient aussi.
Pendant ce temps l'Emir n'a cessé de se faire admirer   dans  des voyages aussi permanents qu'on utiles, dans le triangle Syrie-Paris-Suez, toujours aux frais du contribuable français, de son empereur et du fellah algérien dont on faisait suer sur le burnous.
Là sont les fondations, ainsi fut (mais pas que)  le soit-disant fondateur de l'Etat algérien proclamé par un régime illégitime.
En quête de légitimité, ce régime aurait pu piocher ailleurs dans l'histoire du pays et trouver mieux.
Amar Mezdad