D'après les paroles de Gibran Khalil Gibran
D'après les paroles de Gibran Khalil Gibran 1-973
Malheur à une nation dans laquelle les sectes et les sectes sont abondantes et dépourvues de religion.
Malheur à la nation qui s'habille de ce qu'elle ne tisse pas, mange de ce qu'elle ne cultive pas et boit de ce qu'elle ne tire pas.
Malheur à une nation qui considère le tyran comme un héros et le conquérant humilié comme un miséricordieux.
Malheur à la nation qui n'élève la voix que lorsqu'elle marche aux funérailles, qui ne s'enorgueillit que de la ruine, et ne se révolte que si son cou est entre l'épée et la lance.
Malheur à une nation dont le chef est un renard, dont le philosophe est un sorcier et dont l'art est l'art du patchwork et de l'imitation.
Malheur à une nation qui accueille son dirigeant en claironnant et qui lui fait ses adieux en sifflant, pour en recevoir un autre en klaxonnant et en klaxonnant.
Malheur à une nation dont les sages sont restés muets depuis le fond des années, et dont les hommes forts sont encore en couverture.
Malheur à une nation dont les gens sensés sont muets, dont les gens forts sont aveugles et dont les gens trompeurs sont bavards.
Malheur à une nation divisée en parties, et chaque partie se considère comme une nation.

Gibran Khalil Gibran


Source : sites Internet