Dans le roman "Souvenirs de la Maison des Morts"
Dans le roman "Souvenirs de la Maison des Morts"  11058
Dostoïevski nous parle d'un étrange état psychologique qu'il a remarqué parmi les prisonniers lors de son séjour avec eux pendant son emprisonnement.
C’est une condition dont Dostoïevski semble être pleinement convaincu chez les prisonniers et chez les autres, étant donné qu’il reconnaît que ceux qui sont hors des murs de la prison ne sont pas nécessairement meilleurs que ceux qui sont à l’intérieur.
Ce cas est :
Son observation selon laquelle certains prisonniers peuvent délibérément déclencher des combats, non pas en raison de leur hostilité, ni parce que la situation mérite un combat en premier lieu.  
Mais ils se disputent à cause de ce qui arrive après la dispute : beaucoup de gens essaient de les calmer, de leur parler et de les réconforter, ne serait-ce qu'avec un mot, pour mettre fin à la querelle.
Dans ces moments-là, ces personnes trouvent de la valeur pour elles-mêmes, et un mot élève leur valeur, ce qui a un profond impact sur leur âme.
Ils ne sont pas méchants comme beaucoup de gens l’imaginent. Ils ont soif d’attention, avides de tout mot qui rehausse leur valeur et meurent d’envie d’avoir l’opportunité d’amener les gens à s’adresser à eux avec un certain respect !
Ici, Dostoïevski conclut que les pires criminels peuvent redevenir un être humain normal s'il trouve quelqu'un qui le comprend, qui l'apprécie et le respecte en tant qu'être humain !
Ce qu’il y a de beau dans ce roman, c’est que Dostoïevski l’a écrit sur sa période d’emprisonnement et, au lieu de constituer pour lui un mémoire personnel, il s’est transformé en une sorte d’analyse psychologique de toutes les personnes qu’il a rencontrées.


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