Le Mouvement Amazigh au Maroc a déraillé, il temps de le remettre sur rails avec un nouveau souffle : AD NERZ WALA NEKWNA
Le Mouvement Amazigh au Maroc a déraillé, il temps de le remettre sur rails avec un nouveau souffle : AD NERZ WALA NEKWNA 260
Oui, sinon il sera trop tard. Autrement dit c’est fini Timouzgha ou l’amazighité et à sa place c’est Tamghrabite qui s’installe et c’est fini même Tamazighte et c’est l’arabe qui s’installe à sa place, à la version free c’est le Darija et à la version complète c’est l’arabe classique d’Arabie.
Celui qui a le moindre de toute de ce constat n’a qu’avoir l’évolution de la revendication Amazigh au Maroc dans le temps en faisant un compte à rebour depuis ces dernières années en commençant par la récente activité de la plus grande association amazighe qui est l’université d’été d’agadir qui a tenu sa 16eme édition (su 14 au 17 juillet 2022) par un choc idéologique de taille !!! Son président n’a eu la moindre honte dans son discours d’ouverture du 14 juillet 2022 de prendre toutes les précautions de ne pas mettre même un seul drapeau Amazigh dans la salle ed la commune d’Agadir comme a toujours été le cas depuis 30 ans, de ne pas prononcer le mot Tamazgha et encore pire de le remplacer sans précaution par le mot grand Maghreb qui est exactement le slogan du nouveau mouvement de récupération crée par les anti-amazighs et qui porte le nom de Tamghrabite. Et qui est le slogan du mouvement nationaliste arabe marocain fondateur de l’idéologie dévastatrice arabo-islamique qui a fondé le Maroc actuel !!!! Il faut voir la vidéo avant de continuer la lecture :

Ça ce n’est que la partie visible de l’iceberg, allant voir maintenant sa partie cachée.
Sur le plan des militants Amazighs :
La majorité d’entre eux ont changé le fusil d’épaule. Certains ont rejoint complètement les partis politiques de droite qui étaient à leur propres yeux, il y a quelques années, des partis rétrogrades et qu’ils dénonçaient sans pitié malgré qu’il y a parmi eux des partis politiques moins nocifs à l’amazighité par rapport aux partis de gauche ou islamistes.
D’autres qui ont rejoint les partis panarabes de gauches, hostiles par leur naissance à l’amazighité, au lieu de se repentir, ils se permettent d’exprimer leur supériorité sur les autres qui ont choisi la droite. Comme si eux ont fait le meilleur choix !! Ce qui a participé à déplacer le principal sujet qui est la réconciliation du Maroc avec son Amazighité.
La décadence ne s’est pas arrêtée là, mais encore plus loin, ce panaché d’ex-militants amazighs qui ont rejoint la gauche et la droite ont complétement crée ensemble un mouvement opposé au mouvement culturel amazigh qui leur a donné naissance et qu’ils ont nommé la marocanité ou Tamghrabite ((تمغرابيت faisant référence au mot arabe le Maghreb/Maroc que le mouvement amazigh a bien supprimé dans ces discours en faisant renaitre son équivalent original Tamazgha -le pays des Amazighs-.
Le malheur profond est que ce slogan est exactement le slogan du mouvement nationaliste arabe marocain né à l’indépendance qui a fait de l’amazighité son ennemi numéro un.
De ce fait, il ne faut pas avoir honte du côté des Amazighs de dire BRAVO aux ingénieurs idéologues qui ont réussi ce coup au mouvement amazigh. Car ils le méritent bien. Puisque même l’association amazigh Tamaynut qui était parmi les premiers porteurs du flambeau amazigh a vu un de ces ex-présidents à la tête de ce mouvement opposé, sans jamais dire un mot !!! comme : « ça ne nous représente pas » profitant ainsi de l’adage qui dit le silence est signe d’accord. Car il avait écrit noir sur blanc « on s’est trompé avant en défendant l’amazighité, notre vraie identité est Tameghrabite, la région Tamazgha/Afrique du Nord est utopique » !!!!. Ce qui montre que la déchirure est très profonde au sein du mouvement Amazigh.
Des militants indépendants, qui ont réussi à faire une belle image à eux au niveau national et international sur le plan de la défense des libertés, a même dit à Meknès à l’occasion d’un des défunts du Mouvement, que les Amazighs ne doivent pas s’organiser en organisation organisée, il faut qu’ils restent dispersés dans les ONG et les partis politiques nationaux !!!!! Comme ci, l’union ne fait plus la force, mais sans jamais essayer de le démontrer comme il a toujours fait avec les sujets qui opposent l’Islam aux libertés qui sont son cheval de bataille ces derniers temps comme-ci l’amazighité a eu ses droits linguistiques et culturels.
Sur le plan des ONG Amazighs :
La plupart des ONG ont cessé leurs activités, d’autres ont rejoint officiellement le parti du premier ministre et pour effacer leur péché Amazigh original, toute une direction d’une ONg qui dirige un journal amazigh s’est déplacée à Tripoli pour cautionner un évènement arabe nommé « Tripoli la capitale du monde arabe » !! Ce qui a fait très mal aux Amazighs de Lybie qui l’ont interprété comme une trahison. Eux qui ont résisté avec farouche aux milices arabes des Emirats Arabes guidé par l’envahisseur Haftar, après des décennies de résistance au colonel arabe Kaddafi. La reine Amazighe Dihya doit certainement tourner dans sa tombé en ces moments ci.
D’autres ONG, dont l’université d’été d’agadir, et d’autres militants ont complétement signé un papier appelant les Amazighs à voter au parti du premier ministre sans un engagement écrit et sans attendre les résultats. Exactement comme d’autres avaient fait avant eux avec le parti pana-arabe de l’USFP et quelques décennies après par la suite avec le parti PJD des islamistes.
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L’organisation de défense des droits à la terre (AKAL) a réussi à faire descendre à Casablanca 1 million de manifestants, du jamais vu au Maroc pour des causes nationales en dehors des causes arabes comme la Palestine, mais cette même organisation a fini par tombé entre les bras du parti du premier ministre en plein campagne électorale par confiance amazighe dite stupidité dans le langage politique. Résultat est que le problème qu’elle revendique c’est aggravé et elle cherche non plus a manifester à la capitale économique Casablanca ou à la capitale politique Rabat devant le parlement mais juste à Tiznite, une petite ville au sud du Maroc, juste devant la province. La reine Dihya doit certainement tourner dans sa tombe en apprenant avec amertume cette situation.
Conclusion :

Le même scenario se répété à chaque fois depuis le général arabe Oqba au 7eme siècle à ce jour. C’est sûr que nous vivons aujourd’hui des moments historiques que nos ancêtres ont déjà vécu avec amertume en plusieurs occasions de l’histoire, comme lors des invasions arabes en Afrique du Nord, lors de l’invasion française, lors des indépendances où des mouvements arabes dit nationalistes ont fait d’éradiquer l’amazighité leur raison d’être en s’associant avec les trompés et les vendus parmi nos ancêtres. Idem à la crise berbères de 1949 en Kabylie
Il est donc temps de se remettre debout.
Ad Nerz Wala Nekwna





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