Des professeurs dénoncent l'exclusion de l'amazigh du mémorandum pédagogique de la communauté
Le ministère de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle a adressé à tous les directeurs et enseignants un mémorandum centré sur un certain nombre de conditions que doivent remplir les professeurs souhaitant rejoindre un groupe de pays européens pour enseigner à la communauté marocaine les matières de la langue arabe et la culture marocaine pour la saison académique 2023/2024, sans donner d'indication pour la langue amazighe.
L'exclusion de l'enseignement de la langue amazighe dans la note n° 23 x 035 : du 01 juin 2023 relative à l'enseignement des enfants de la communauté marocaine résidant à l'étranger est une discrimination manifeste, et une violation flagrante des exigences de la constitution de 2011, qui reconnaît explicitement l'état officiel de la langue amazighe et la considère comme un bien commun pour tous les Marocains sans exception.
Les personnes de la communauté ont le droit d'apprendre leur langue maternelle, « et comme on sait que la langue maternelle a un rôle important dans la préservation de l'identité des jeunes, car elle est porteuse de la pensée et de la culture d'un peuple, ainsi enseigner la langue arabe seule sans la langue amazighe est un attachement à une aliénation d'un autre genre, et une dissociation de son identité et de sa culture, de Cela élèverait des générations qui souffrent d'une double aliénation.
Note de service n° 035×23 : du 01 juin 2023 relative à l'enseignement des enfants de la communauté marocaine résidant à l'étranger
Source : sites Internet