Mogador et la dimension amazighe absente
Cette photo a été prise par l'artiste photographe, Adel El Shafi, fils de la ville d'Essaouira, et il s'agit du chef Amark qui meuble les espaces de la ville de Mogador de ses éternels rythmes amazighs, portant l'instrument psaume et dans son répertoire les chants immortels des pionniers : Hajj Belaid, Mubarak Aisar, Al Mahdi Benmbarek, Said Ashtouk, Omar Wahroush et Tehihat Muqourne..., et ils méritent un honneur particulier à Al-Ruwais, car ils ont préservé l'identité amazighe ancrée dans la ville de Yuba II, qui fit de cette ville côtière la capitale de l'industrie de la teinture pourpre.
Le slogan brandi par la ville du pluralisme culturel et de la coexistence entre les civilisations redonnerait de la considération à l'Amazigh et à ses symboles culturels ancrés dans l'histoire (Île Texert / Lakzira historique - Toponymie amazighe - Expressions musicales et artistiques), car il a été constaté que la culture amazighe était absent et ignoré dans la plupart des événements culturels internationaux de la ville, à l'exception des initiatives Le sérieux et la valeur des associations de la société civile en tant qu'association de Todert, les gardiens de la région doivent donc se tenir au courant des développements liés à l'approbation du Nouvel An amazigh comme fête y menant, en reconsidérant la culture amazighe dans la ville et la région, car c'est une identité nationale qui doit être célébrée, loin des projections idéologiques étroites, dépassées après la constitutionnalisation de l'Amazigh en la constitution de 2011.
Mohammed Obihi
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