!Des chercheurs chinois créent un robot qui fonctionne avec de vraies cellules cérébrales humaines
!Des chercheurs chinois créent un robot qui fonctionne avec de vraies cellules cérébrales humaines  13-737
Des chercheurs de l'Université de Tianjin en Chine ont développé un robot humanoïde basé sur des cellules cérébrales humaines, lui permettant de traiter des informations et d'effectuer des tâches d'une manière similaire à celle des humains .
Le robot utilise des cellules souches intégrées à une puce informatique, ce qui lui permet d'apprendre et de s'adapter à son environnement via des signaux électriques et des entrées sensorielles, ce qui améliore son efficacité et sa flexibilité par rapport aux systèmes d'intelligence artificielle traditionnels
Les chercheurs pensent que cette technologie pourrait aider à traiter des maladies neurologiques en remplaçant les neurones perdus, mais elle soulève également des questions éthiques sur la combinaison croissante de l'intelligence biologique et artificielle .
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Des chercheurs de l'Université de Tianjin en Chine ont annoncé le développement d' un robot humanoïde fonctionnant à l'aide de cellules cérébrales humaines , ce qui représente une nouvelle avancée scientifique. Bien que ce concept puisse ressembler à une scène de film de science-fiction, les chercheurs confirment que ce robot, qui s’appuie sur des cellules cérébrales humaines, pourrait ouvrir la voie à une intelligence hybride combinant humain et robot.
Ce nouveau robot a été décrit comme un « cerveau sur puce », car il utilise des cellules souches destinées à développer des cellules cérébrales humaines. Ces cellules ont été intégrées à une puce informatique via une électrode, permettant au robot de traiter les informations et d'effectuer diverses tâches. Ce système permettait au robot d'encoder et de décoder des informations, lui permettant ainsi de contourner les obstacles et de ramasser des objets.
Ce robot humanoïde fait partie de ce que les chercheurs appellent « le premier système open source au monde pour l'interaction complexe d'informations intelligentes utilisant un cerveau sur une puce ». Contrairement aux robots traditionnels qui s'appuient sur des instructions préprogrammées, ce nouveau robot utilise ses cellules cérébrales humaines pour apprendre et s'adapter à son environnement.
Bien qu’il lui manque les capacités visuelles traditionnelles, il réagit aux signaux électriques et aux entrées sensorielles qui guident ses mouvements et ses actions. Les cellules du cerveau humain aident le robot à éviter les obstacles, à suivre les cibles et à gérer les mouvements de ses bras pour saisir les objets, tout cela grâce à des signaux électriques et à des entrées sensorielles.
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Pour leur part, les chercheurs ont souligné que ce nouveau développement représente plus qu’une simple combinaison de biologie et de technologie ; Cela représente un bond en avant dans l’intelligence informatique. Les systèmes d’IA traditionnels s’appuient sur des algorithmes et des capacités de traitement de données qui, bien que avancés, sont encore moins rapides à apprendre et moins capables de compréhension innée que les cellules du cerveau humain. Tandis que le bioordinateur se caractérise par la capacité d'apprendre rapidement en utilisant peu d'énergie, ce qui reflète l'efficacité et la flexibilité des systèmes biologiques.
Dans le même contexte, il existe un projet similaire connu sous le nom de DishBrain à l’Université Monash en Australie, qui a montré que les neurones humains peuvent apprendre des tâches beaucoup plus rapidement que l’intelligence artificielle. Les chercheurs ont implanté environ 800 000 cellules cérébrales sur une puce, les ont placées dans un environnement simulé et ont observé ce système unique apprendre à jouer au Pong en seulement cinq minutes. Le projet fut bientôt financé par l'armée australienne et il fonda une société appelée Cortical Labs.
Pour sa part, Brett Kagan, scientifique en chef chez Cortical Labs, a révélé que même si un robot humanoïde équipé de cellules cérébrales humaines en est encore à ses débuts, les bioordinateurs augmentés de neurones humains montrent un apprentissage plus rapide et une consommation d'énergie inférieure par rapport aux puces d'apprentissage automatique à intelligence artificielle. . Ces appareils offrent également « plus de perspicacité, de perspicacité et de créativité ».
Il convient de noter que les chercheurs estiment que les progrès dans le développement de robots humains équipés de cellules cérébrales humaines pourraient conduire à des avancées majeures dans la science médicale, notamment dans le traitement des maladies neurologiques. Une application prometteuse consiste à réparer les dommages causés au cortex cérébral humain. En remplaçant les neurones perdus et en reconstruisant les circuits neuronaux, les médecins pourraient être en mesure de réaliser des greffes d'organoïdes cérébraux pour restaurer la fonction cérébrale chez les patients présentant des lésions neurologiques.

On constate également que malgré les perspectives prometteuses de cette technologie, elle soulève d’importantes questions éthiques. À mesure que l’intégration des cellules cérébrales humaines dans les robots progresse, la frontière entre intelligence biologique et intelligence artificielle devient plus floue. Il sera donc crucial pour la communauté scientifique d’assurer le développement et l’utilisation éthique de ces technologies. De plus, souligne Brett Kagan, l’un des inconvénients de ces appareils est la nécessité de maintenir « l’appareil humide » recouvert de cellules cérébrales, par exemple en fournissant de la nourriture et de l’eau, en contrôlant la température et en les protégeant des germes et des virus.


Source : sites Internet