Diplomate français : Le rétablissement des relations consulaires entre l'Algérie et Paris n'a rien à voir avec le gaz
Diplomate français : Le rétablissement des relations consulaires entre l'Algérie et Paris n'a rien à voir avec le gaz 1717
L'ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driancourt, a déclaré que la ré-augmentation de la part des visas de l'Algérie à 100 % n'a rien à voir avec le dossier du gaz.
Tebboune et Macron ont ouvert la voie en août dernier à un assouplissement du régime des visas pour les Algériens en échange d'une coopération dans la lutte contre l'immigration clandestine.
Dans une déclaration à la radio Europe 1 , l'ancien ambassadeur de France a expliqué que "la décision de Paris de rétablir les relations consulaires entre l'Algérie et la France signifie porter la part des visas de l'Algérie à 100% contre 50%".
Il a poursuivi : « La décision de rétablir les relations consulaires avec le Maghreb s'inscrit dans le cadre de l'organisation de la Coupe du monde, ce qui soulève de nombreuses questions sur les raisons pour lesquelles les autorités françaises ont pris cette décision à ce moment-là.
Dans sa réponse au rapport de l'annonce du retour à la normale des relations consulaires entre l'Algérie et la France avec le dossier gazier, Xavier a répondu que : « Je ne pense pas que la crise du gaz dont souffre la France ait été une raison du retour des relations consulaires entre les deux pays ».
Ici, l'ambassadeur de France en Algérie (2008-2012/2017-2020) s'est interrogé sur l'absence de précision des autorités françaises sur les motifs et les raisons de la décision de normaliser les relations consulaires avec les pays du grand Maghreb  ( Algérie, Tunisie, Maroc).
Avant-hier, le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanan a annoncé "ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les deux pays et mettre fin à la crise des visas".

Darmanan pointed out in a press statement after President Abdelmadjid Tebboune received him that the two countries "agreed to restore consular relations to what they were previously regarding visas and exchanges between the peoples of the two countries, to raise this exchange to the level of friendship between the two countries."
At the end of August/August, the two presidents paved the way for softening the visa regime for Algerians in return for Algeria's increased cooperation in combating clandestine immigration.
Paris had reduced by 50 percent the number of visas granted to Algerians to put pressure on the Algerian government to return their expelled citizens from France.

Source : sites internet